Photo d'illustration
Publié : 03 May, 2024

Être journaliste, loin d'être une sinécure en Guinée

 

La journée internationale de la liberté de la presse est célébrée ce 3 mai. Cette journée met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les professionnels des médias dans l'exercice de leur profession. Malheureusement, dans de nombreux pays africains, notamment en Guinée, le climat actuel est loin d'être favorable à une presse libre et indépendante.

 

Dans ce pays gouverné par les militaires, le brouillage des ondes, les sanctions arbitraires contre les médias et la condamnation de journalistes constituent autant d'entraves à la liberté d'informer. Cette situation inquiétante se produit sous le regard de la Haute autorité de la communication (HAC), dont le rôle de régulateur semble défaillant face à ces abus.

 

Pire encore, les journalistes font face à une précarité économique flagrante, avec un chômage important dans leur profession. La pénurie d'annonceurs, pourtant essentiels à la viabilité des médias, fragilise davantage leur situation.

 

Dans ce contexte, exercer le métier de journaliste en Guinée relève d'un véritable défi. Confrontés à la censure, à l'insécurité et à la pauvreté, ces professionnels de l'information accomplissent leur mission avec courage et détermination, malgré les nombreux obstacles.

 

Cette journée internationale de la liberté de la presse doit interpeller les autorités guinéennes sur la nécessité urgente de garantir un environnement propice au travail des médias. Un véritable engagement en faveur de la liberté d'expression est indispensable pour permettre aux journalistes de remplir pleinement leur rôle de contre-pouvoir et d'informer le public en toute indépendance.

 

Par Sitanews

Partager sur :