Takana Zion/ Photo : DR
Publié : 05 September, 2024

Pourquoi le concert de Takana Zion est délocalisé à Coyah : Explications !

 

Les raisons d'un choix à la fois « stratégique » et « controversé » ! Après Conakry, le reggaeman Takana Zion délocalise son concert de soutien aux autorités actuelles guinéennes. L'événement se tiendra dit-on, sous le signe de la paix et de l'unité. Ce concert aura lieu cette année à Coyah, une ville située à environ 50 kilomètres de la capitale Conakry.

 

Ce changement de lieu soulève des interrogations. Certains se demandent s'il s'agit d'un choix délibéré ou d'une décision fortuite de l'artiste.

 

Malgré une campagne de boycott l'an dernier, Takana Zion a pu organiser à Conakry son concert de soutien. Cette fois-ci, il a décidé de ramener ce projet dans la ville de ses ancêtres, Coyah.

 

Concert annuel et désormais tournant

 

Accompagné d'une pléiade d'artistes locaux et de musiciens venus d'ailleurs, Takana espère clouer le bec de ses détracteurs, s'il y en a.

 

Les raisons exactes de cette délocalisation ne sont pas officiellement connues. Takana Zion souhaite se rapprocher cette année de sa bastille, son Zion City. Mais aussi, de ses fans disséminés dans les périphéries de Conakry. Ce qui se raconte, c'est que, "ce changement de lieu serait une stratégie pour éviter les éventuels boycotts et controverses qui avaient entouré l'événement à Conakry l'an dernier."

 

Joint par SITANEWS, l'équipe de Takana Zion explique : "C'est une belle initiative de délocaliser le concert du 5 septembre pour que tous les Guinéens se sentent concernés, pas seulement les Conakrykas. C'est un événement national qui fera le tour de toutes les régions administratives. Après Conakry et Coyah, le choix tombera sur une autre ville."

 

Le concert de soutien au CNRD au grand stade de Coyah suscite l'attention des autorités et les spéculations de certains Guinéens. Takana Zion mise sur la réussite de cette nouvelle édition. Il voudrait démontrer, avec éclat, son soutien au régime de transition en Guinée et à son leader.

 

Par Sitanews

 

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